Créée en novembre 2011 à Marseille, la Fondation Méditerranée Infection, qui regroupe un Institut hospitalo-universitaire (IHU) et le centre de recherche "Infectiopôle Sud", veut devenir "le meilleur centre au monde d’études des maladies infectieuses", a annoncé vendredi son directeur, le professeur Didier Raoult.
Cette fondation a pour objectif de créer un "centre d’excellence en matière de soins, d’enseignement et de recherche" dans le domaine des maladies infectieuses, en regroupant sur un site unique tous les acteurs liés aux maladies infectieuses (malades, médecins, chercheurs, industriels…), a-t-il expliqué.
Rappelant que les maladies infectieuses (sida, paludisme, tuberculose…) constituent la première cause de mortalité dans le monde avec 17 millions de morts par an, Didier Raoult a précisé que l’IHU était actuellement à la neuvième place en Europe des pôles d’études des maladies infectieuses et tropicales, avec 550 des 4.900 publications scientifiques publiées en 2011 à Marseille, dans toutes les spécialités.
Pour atteindre l’objectif affiché d’être "le meilleur centre au monde d’études des maladies infectieuses", la fondation va se doter, à partir du premier semestre 2015, d’un nouveau bâtiment de 20 à 25.000 m³ sur le campus Santé de l’hôpital marseillais de la Timone.
Ce site comptera 700 salariés dont 500 de l’Assistance publique Hôpitaux de Marseille (AP-HM) et 200 de l’Université de Méditerranée et des différents instituts de recherche (Inserm, CNRS, IRD…). Sur les 20.000 m³, 5.000 seront dédiés aux soins avec près de 75 lits d’hospitalisation complète et 24 lits d’hôpitaux de jour, 600 m³ seront des bureaux pour les partenaires industriels et 10.000 m³ consacrés au diagnostic, à la recherche et à l’enseignement.
Seront également présents chaque année "en moyenne 150 étudiants étrangers" des pays du Sud recrutés par l’Infectiopôle Sud qui sera dorénavant un département de la Fondation.
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